Se prendre un mur en essayant d’expliquer un vin : entre poésie et galère totale 📝🍷

On l’a tous vécu : on goûte un vin incroyable, on veut partager l’expérience… et là, c’est le drame.

👉 “C’est fruité mais… pas trop.”

👉 “Il y a une pointe de…” (blanc total, aucune idée)

👉 “C’est… bon.” (merci pour cette analyse pointue.)

Alors, comment éviter la panne d’inspiration et parler vin sans avoir l’air d’un guide des arômes ambulant ?

📌 Le problème : le vin, c’est de l’émotion, pas un catalogue

🔴 Trop technique → On ennuie tout le monde.

🔴 Trop vague → On ne dit rien.

🔴 Trop perché → “Ce vin a un nez de cuir humide et d’ardoise chauffée au soleil.”

🎯 L’objectif : être précis, mais pas chiant.

📌 Comment parler d’un vin sans se perdre ?

✅ 1. Le nez : on va au plus évident.

On ne cherche pas toutes les notes possibles, juste les 2-3 arômes dominants.

✔️ Fruité ? Fruits rouges (fraise, cerise) / Fruits noirs (cassis, mûre) / Agrumes / Exotique

✔️ Boisé ou épicé ? Vanille, cacao, poivre

✔️ Minéralité ? Pierre à fusil, craie

✔️ Autres ? Cuir, tabac, herbes

✅ 2. La bouche : texture et équilibre.

Un bon vin, c’est pas juste un goût, c’est une sensation.

✔️ Acidité ? Vive, tendue, rafraîchissante.

✔️ Tannins ? Fondus, puissants, fins.

✔️ Longueur ? Ça disparaît vite ou ça reste ?

✅ 3. Résumer sans passer pour un livre de dégustation.

📌 Mauvais exemple → “Un nez de cerise noire avec des notes d’épices douces, une attaque franche et des tannins soyeux.” (= chiant)

📌 Bon exemple → “Un vin qui claque bien, juteux avec une belle tension, et une finale qui envoie.” (= on a envie de goûter)

📌 En résumé : parler vin sans prise de tête

🎯 Simplicité → Pas besoin d’être œnologue, juste d’être clair.

🎯 Emotion > Fiche technique → “Ce vin me rappelle une soirée d’été”, ça marche aussi.

🎯 Assumer de ne pas tout savoir → Personne n’a la science infuse.

Et vous, c’est quoi la pire galère que vous avez eue en essayant de décrire un vin ? 🍷🔥