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Frédéric Savart : le vigneron qui fait mousser les certitudes

Frédéric Savart : le vigneron qui fait mousser les certitudes

À Reims, dans le discret village d’Écueil, un homme réinvente le Champagne sans en faire tout un cérémonial. 


Dans l’univers parfois codifié du Champagne, où les grandes maisons imposent leur style autant que leur vocabulaire, il avance autrement. Ni révolutionnaire autoproclamé, ni traditionaliste tranquille, il incarne une nouvelle génération de vignerons champenois, qui composent leurs vins comme on sculpte un son : par couches, par tension, par vibration.

🎯 Un vigneron, pas une maison

Frédéric Savart cultive environ 4 hectares répartis entre Écueil et Villiers-aux-Noeuds, sur la Montagne de Reims. Ses vignes, principalement plantées de Pinot Noir, avec une petite part de Chardonnay, reposent sur des sols argilo-calcaires riches en craie, qui nourrissent cette signature si particulière de ses champagnes.

Ici, pas d’approche industrielle, pas de chef de cave, pas d’achat de raisins à la tonne. Chaque parcelle est vinifiée séparément, chaque décision est prise à la dégustation. Il n'y a ni concept plaqué, ni storytelling travaillé en agence : Savart fait du vin. Point. Et ça change tout.


🧪 Zéro dogme, 100% observation

Ni "nature", ni certifié "bio", ni strictement "biodynamique", Savart suit une voie à lui. Il travaille proprement, avec une attention constante à la vigne, en limitant au maximum les intrants, mais sans en faire une religion. Il ne revendique aucune chapelle : pas de certification, pas de dogme, juste une ligne de conduite simple — ne jamais enfermer ses vins dans une étiquette.

Il vinifie parcellaire par parcellaire, en petites cuves ou en barriques, selon le millésime et le raisin. Il dose peu, parfois pas du tout. Il assemble ses vins à la sensation, en cherchant chaque fois la tension juste, la profondeur naturelle, sans chercher à corriger le vin pour le rendre flatteur.

C’est ce mélange de précision technique et d’écoute sensorielle qui donne à ses champagnes ce sentiment de pureté troublante — cette impression que tout est là, sans rien de trop.


🧠 Une vision de Champagne… qui ne ressemble pas à du Champagne

Ses champagnes ne cherchent pas à plaire. Ils cherchent à dire quelque chose. Tendus, droits, parfois charnus, toujours ciselés, ils possèdent cette vibration verticale qui remonte de la craie et qui frappe sans bruit.

On est loin des champagnes standardisés, ronds, confortables. Chez Savart, le Pinot Noir a du nerf, le Chardonnay a du grain, et l’ensemble dégage cette énergie calme qui fait les grandes bouteilles. Ce n’est pas un style : c’est une empreinte.


📚 Ce que vous apprenez en buvant Savart

  • Que le Champagne peut être un vin de vigneron, pas seulement une marque.

  • Que le Pinot Noir champenois n’est pas juste un raisin de structure, mais une matière à émotion.

  • Que le dosage n’est pas une recette, mais une question d’équilibre.

  • Et que le Champagne, quand il est bien fait, ne fatigue jamais.


✨ Quelques cuvées à retenir

  • L’Ouverture : 100% Pinot Noir, élevage en fûts. Ample et minéral, un champagne de tension.

  • Bulle de Rosé : Rosé d’assemblage (oui, mais très bien fait), sur la fraise fraîche et le poivre blanc.

  •  ⁠Les Noues : Pinot noir plein cadre, solaire mais tendu, avec une matière profonde et une vraie vibration minérale.

  • ⁠Le Mont des Chrétiens : 100% chardonnay sur craie, ultra précis, floral, salin — un champagne de dentelle, pour amateur éclairé.


Frédéric Savart ne fait pas du Champagne pour les flûtes en plastique.
Il fait du vin qui pétille comme un mot juste.
Et c’est peut-être ça, le vrai luxe : un vigneron qui vous fait réfléchir, sans jamais hausser la voix.

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